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12, RUE DU PARADIS
2019

Guillaume vit dans un hôtel abandonné appartenant à sa mère et à son père, dans un village où plus personne quasiment n’habite. C’est dans cette maison qu’il a grandi aussi, on peut y trouver des vestiges d’enfance cachés dans les coins. Guillaume a une mission : accueillir des groupes, guider des visites de l’établissement, et entretenir le mystère. C’est le gagne-pain de la famille. Les gens sont avides de sensations fortes, d’histoires qui font peur, de spectaculaire, évidemment. Guillaume n’a pas vraiment le choix. Il est le guide des visiteurs, l’employé de ses patrons, le fils de ses parents, le voisin de la voisine… Est-il autre chose ?


Cette histoire, c’est celle d’un personnage qui s’émerveille d’une rencontre sur le palier au milieu de la nuit, celle d’un incendie qui transcende la beauté du ciel, d’un enfermement, d’une pauvreté dévastatrice. L’histoire d’un envol.

DATES :

DU 31 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2019

au Raccot, Théâtre du Crochetan, Monthey 

Distribution

Conception, écriture et jeu:

Lionel Fournier

Scénographie et lumières:

Alain Roche

Avec le soutien de:

Loterie Romande, Fondation Suisse des Artistes Interprètes

Le projet

Le projet 12, RUE DU PARADIS est né en août 2018 lors d’une résidence dans un hôtel en ruines, en Valais. L’Hôtel Éden, perché à l’entrée du village de Giétroz, fut le point de départ de cette histoire. Pendant un mois, je me suis inspiré de ce lieu pour écrire. Après cette première étape de travail, le désir a grandi de retravailler ce texte, et d’en créer le spectacle. Une forme légère, un solo, sans fioritures, avec la seule et unique volonté de raconter une histoire. Ce spectacle est créé en octobre 2019 au Raccot à Monthey (VS, Suisse), dans la programmation 2019/2020 du Théâtre du Crochetan.

Note d'intention

12, RUE DU PARADIS c’est l’histoire d’une solitude. La solitude d’un enfant qu’on veut mettre en cage.

En entrant dans cet hôtel, j’ai vu un lieu extraordinairement beau, fascinant, envoûtant, et tout en même temps inquiétant, angoissant, presque maudit…

J’ai vu naître le personnage de Guillaume. Je l’ai vu courir dans les couloirs, je l’ai vu rêver d’un ailleurs, je l’ai vu avoir peur et grandir.

 

J’ai vu ses parents, qui ressemblent aux miens ou qui n’y ressemblent pas, peu importe. Mais j’ai vu ses parents, j’ai vu l’emprise qu’ils avaient sur leur fils.

 

J’ai vu un aigle voler dans la vallée, la plus pure incarnation de la liberté.

 

J’ai vu la famille et son univers plonger dans un gouffre de pauvreté. Celle des sous et celle du coeur.

 

J’ai vu une histoire se tisser en moi et autour de moi comme on coud des rideaux, je me suis attaché au personnage de Guillaume, à ses espoirs et à ses doutes.

J’ai vu par ces fenêtres la même chose que lui.

J’ai vu, en lui, une libération.

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